Meilleurs voeux

C'est le début de l'année et voici venir pour l'Homme, non pas le temps des rires et des champs, mais celui des vœux. Pieux ou non, plus ou moins sincères, chacun y va de ses espoirs et de ses souhaits pour les 365 jours à venir. Une bonne année, et une bonne santé surtout... car, sans la santé, n'est ce pas…

Ainsi, l'Homme va-il de concierge en voisin, d'amis en collègues, dispersant ses vœux d'ici delà comme la tempête des arbres et des toitures.

Repensant une dernière fois à l'année qui vient de se passer, l'Homme dans son infinie sagesse fait des vœux pour l'année à venir. Pas de guerre, une bonne santé économique (car quand la santé va.... n'est ce pas ?) et plus de pauvretés et pas de tempête ce coup-ci et du bonheur, surtout plein de bonheur.

Septique forcément, l'Homme sait bien que ses frères, ses confrères, les hommes, vont cette année comme chaque année n'en faire qu'à leur tête. Que c'est plus fort qu'eux et que cela risque de donner, hélas, 2000 fois hélas, une ou deux guerres de plus, et trois dictatures et une épidémie ou un fléau écologique et j'en passe et des pires et des meilleures de cet inventaire qui serait plus drôle s'il était de Prévert.

C'est à croire que le bonheur leur fait peur.

Quand même pense l'Homme songeur, on pourrait au moins essayer une année pour voir...et de se souhaiter à lui-même d'être encore là pour le voir.