Quand on aime, ...

L'Etat aime ses fonctionnaires et c'est bien naturel, ce sont un peu ses enfants.

Or, quand on a des enfants, on en est et l'on doit se sentir responsable.

L'homme, qui lit la presse comme vous et moi, vient de s'apercevoir que l'Etat ne saurait pas le nombre exact de ses enfants, de ses fonctionnaires. L'homme qui quelquefois est père lui-même s'indigne. Comment ne pas connaître le nombre exact de sa progéniture?

L'Etat connaît à 300 000 personnes prés le nombre de ses fonctionnaires...300 000 personnes, c'est la bonne ville de Bordeaux.

A la ville de Bordeaux prés, voilà le nombre de fonctionnaires en France, la fourchette est un peu large.

Et la cour des comptes continue de régler ceux de l'Etat.

Ainsi, la cour des comptes toussote un peu sur les primes de certains fonctionnaires.

Des primes qui iraient de 15 à 70 % de la rémunération de certains hauts fonctionnaires.

Et l'Homme de découvrir certains salaires :

Directeur régional des impôts ? Ce sera 590 000 f. Dont 298 000 de primes. Chef de service économie ? 486 000 f. Dont 29 % de prime. Pour des économies...

Que de chiffres, que de chiffres. Certes, nous sommes bien loin du salaire de M. Desmaret, le M. propre des plages bretonnes mais tout de même, cela surprend. Surtout si l'on se rappelle que tout cela est à 300 000 prés.

La cour des comptes qui adore les additions surtout quand elles sont bien salées de finir sur l'exemple de ce directeur de la police qui se dit incapable de dire combien de ses policiers sont sur le terrain.

L'homme qui est un sage qui s'ignore sait bien qu'en matière de compte, il n'y a que lorsque l'état lui en demande qu'il faut régler illico. Et l'homme de continuer à se lever chaque matin pour aller travailler, sachant qu'il ne faut jamais compter sur personne d'autre que sur soi. Et encore.