To bug or not to bug

L'homme est décidément un drôle d'animal... pas une journée de la fin de l'année où l'on n'est pas crié au Bug et maintenant que nos petites vies bien informatisées sont passées en 2000, pas une journée de janvier où l'on ne crie pas à l'assassin, à l'escroquerie, à la supercherie, au vol, au Bug !

Comme le serpent qui se mord la partie extrême de son anatomie, les milliards et les millions dépensés pour la lutte anti-bug étaient-ils nécessaires puisqu'il n'a pas eu lieu? Et s'il n'y a rien eu était ce par ce que tout était résolu ?

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problèmes disait un philosophe pataphysicien. L'homme qui, est un sage qui s'ignore, ne voit qu'une chose : qu'il ne s'est rien passé de ce coté là et que c'est toujours ça. Entre la tempête, la marée noire et tous les autres problèmes, il n'eut plus manqué qu'un bug pour que le siècle déborde.

Dans son infinie sagesse, l'Homme, la goutte au nez, l'écharpe enroulée, se lève et s'en va travailler. Il s'en va, seul, sans faillir à l'avant de son ennemi le plus fourbe et le plus dangereux de ce début d'année; un ennemi qui l'attend tapi dans l'ombre : la grippe est de retour et attend l'homme au tournant.