La Discothèque Idéale
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Trou noir

 
 Le trou noir, expression si souvent utilisée par l'homme questionné par sa femme sur ce qu'il a fait la veille, existe. Un trou noir, c'est troublant comme dit, je le crois, le bon Devos.

Le trou noir est déjà, par définition, invisible. Dès lors, comment en prouver l'existence se demande l'homme avec bon sens. Avec la lumière. Faire la lumière sur les trous noirs, voilà qui est plaisant. Cessons de rire car la matière noire, c'est quand même 90 % de notre univers et n'importe quel chercheur vous le dira, ne pouvoir observer que 10 % de ce que l'on veut voir, c'est frustrant.

Depuis des années, les astronomes cherchent à mettrent en évidence l'existence de ces immenses phénomènes invisibles. C'est chose faite grâce à des chercheurs français et étrangers qui viennent de triompher en partie de la matière noire.

Partant du principe qui veut que les rayons de lumière se courbent au voisinage d'une masse de matières importantes (soleil, amas de galaxies) sous l'effet de la gravité, Ces chercheurs se sont mis à observer l'univers avec un œil différent.

En effet, cette matière noire, même si elle est peu dense, existe en quantité considérable dans l'univers. Sur les clichés de fond de ciel du CFHT (télescope Canada France Hawaï) apparaissent des centaines de petites ellipses qui sont autant de galaxies. Ce phénomène est donc le fruit d'un effet gravitationnel sur la lumière émise par les galaxies. La lumière est déviée de sa trajectoire rectiligne par une matière de densité, certes faible, mais dont les effets sont perceptibles du fait de son étendue considérable : Entre 100 millions et 1 milliard de parsec (1parsec=3,36 années-lumière). Notre galaxie mesurant 34000 parsecs dans sa plus grande largeur.

L'homme, la tête un instant dans les étoiles, redescend sur terre pour vérifier qu'il y a bien les pieds. Songeur, il se dit qu'il ne regardera plus jamais le ciel comme avant. Que là où pour lui il n'y avait rien, il y a en fait beaucoup. Avec là, juste au-dessus de lui, toute cette matière noire qu'il ne verra jamais et qui, pourtant, est là, bien là juste au-dessus de sa petite tête de terrien.

 
 
 

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