La Discothèque Idéale
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RECHERCHE DISQUE DUR / 25-06-2000

 
 Recherche disques durs désespérément. Telle pourrait être l'annonce que le laboratoire de Los Alamos (Nouveau-Mexique) aurait pu faire passer ces derniers jours si l'affaire n'était pas si grave.

Los Alamos, soit le laboratoire national de recherche nucléaire américain. Là, précisément, où, en son temps, les états unis élaborèrent, sous le nom de code de projet Manhattan, la première bombe nucléaire.

Deux disques durs y ont disparu. Purement et simplement. Personne n'est en mesure dire si ces deux disques durs ont été égarés, volés ou détruits par erreur. On sait seulement qu'ils détenaient des informations "très sensibles" sur les systèmes nucléaires américain, russe, français et chinois.

L'homme ne sait s'il faut en rire ou en pleurer.

"Un incident très sérieux" selon Bill Clinton qui a, par ailleurs, exprimé sa totale confiance en son commissaire à l'énergie Bill Richardson, en dépit de la fureur des républicains du congrès.

M. Richardson déclare lui, "c'est inconcevable, inacceptable, déplorable." L'homme et tous ceux de son espèce ne pourront qu'être d'accord.

Cette affaire relance le débat sur l'absence de sécurité et rappelle la disparition d'ordinateur portable au département d'état, ordinateur qui contenait des informations "top classified" ou encore le scandale Wen Ho Lee, scientifique taiwanais à Los Alamos, arrêté il y a 6 mois pour avoir copié sur son portable des données secrètes sur les installations nucléaires afin de les livrer à la Chine.

Cela serait drôle s'il ne s'agissait de ces champignons extrêmement vénéneux que l'on appelle nucléaires.

Toute cette histoire frôle d'autant plus le ridicule que de nouvelles mesures de sécurité avaient été posées et appliquées depuis l'affaire Wen Ho Lee.

Les enquêteurs ont, malgré tout, découvert qu'une vingtaine de personnes avaient accès à ces disques durs et que 80 personnes avaient accès aux coffres où ils étaient "en sécurité", sans aucune obligation de signer le moindre registre.

Le chef de la NEST (nuclear energy search team) a mis, lui, trois semaines avant d'alerter les hauts responsable du laboratoire et du département de l'énergie.

L'homme pense au Dr Folamour et se dit qu'il vaut mieux en rire faute de pleurer ou de ne plus dormir.

Ainsi, même les plus grands secrets sont-ils de polichinelles. Et les grands chercheurs sont de telle tête en l'air qu'il serait peut-être plus prudent de ne pas leur confier certaines clefs. Surtout pas celles de notre petite planète. De crainte de se lever un matin avec une fort mauvaise nouvelle.

Note du webmaster : 

Les disques durs ont été retrouvés quelques jours plus tard derrière la photocopieuse....   ;-)
No comment, pas vrai, JoeManito

 

 

 

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