La Discothèque Idéale
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Fumons heureux

 
 

Fumons heureux en attendant la mort, pour citer et ressusciter notre bien aimé Desproges qui était, de son vivant, contre le cancer. Si contre d'ailleurs, qu'il finit par en mourir.

L'Etat, bons nombres de médecins et même l'homme, à qui l'on ne demande jamais rien si ce n'est quelquefois son opinion ou du feu, sont unanimement contre le tabac. Pour être plus précis contre le fait de fumer. Cela sent mauvais, cela rend les dents jaunes et puis c'est tellement mauvais pour la santé que cela finit, quelques fois, par tuer. Donc, comme tout ce qui tue, le tabac est extrêmement mauvais. Et cela coûte cher à l'Etat, donc à l'homme. Jusque-là, l'homme, fumeur ou non-fumeur, comprend et opine du chef. Tout cela se tient fort bien.

Donc loi Evin et campagne anti-tabac et j'en passe. Jusqu'à ce que l'homme lise qu'un fumeur génère plus d'économies à la communauté que de frais.

En effet, les dépenses d'assurance maladie étant inférieure aux montants des retraites, un fumeur coûte moins cher à l'état qu'un non-fumeur.

Un peu plus loin, l'homme apprend que la SEITA, comme n'importe quelle entreprise qui se respecte s'apprête à fusionner et à absorber pour devenir ALTADIS soit la 4éme entreprise de son secteur. Or, l'homme sait bien que l'état est actionnaire à 51 % de la SEITA.

Et l'homme de froncer les sourcils, songeur. L'état, qui est à l'origine de la loi Evin et des multiples publicités contre le tabac retire 51 % des bénéfices de la nicotine.

Intéressant cas de schizophrénie, l'état interdit d'une main et ponctionne de l'autre : sur chaque cigarette 75 % vont dans sa poche, sur 20f. de tabac, l'état en gagne 15.

Ainsi, si les fumeurs arrêtaient de fumer, l'état perdrait 50 milliards par an et ne pourrait donc plus financer comme c'est le cas une partie des 35 heures par exemple.

L'homme, qui n'est pas si bête que l'état le croit, se dit que si l'on arrêtait de l'enfumer, tout le monde y verrait bien plus clair.

 

 

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