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La Discothèque Idéale | ||
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Amis dépressifs, bonjour. Clairement, il ne s'agit pas à franchement parler d'un album qui donne la pêche, loin de là… Fortement inspiré par les mélanges en tous genres de Massive Attack, Portishead pose avec ce disque un des jalons du trip-hop, genre un peu bâtard et insaisissable. L'avantage incontestable de Portishead par rapport aux nombreux suiveurs qui vont s'inspirer de cet album réside dans leur capacité d'écrire de vraies chansons (ben oui quand même…) et dans la voix de Beth Gibbons, assez étonnante car très personnelle. L'ensemble des mélodies sont superbes et pourtant il est difficile de les séparer ce qui prouve la réelle homogénéité de l'album. A propos d'homogénéité, l'écoute du disque en entier nous pose sur les épaules une chape de plomb assez conséquente (souvent le cas pour les chapes de plomb, d'ailleurs…). Incroyable que toutes les chansons foutent le blues comme ça…. Une grande mélancolie s'échappe du disque, qui me fait penser à un dimanche… Est-ce du aux tempos très longs de l'album ou aux arrangements assez discrets (orgue, violons…) ? On notera tout de même une superbe guitare sur le hit " Glory Box " dont le sample a d'ailleurs été depuis lui même samplé de centaines de fois… Heureusement, la voix décidément très étrange de Beth éclaire de bout en bout l'album, mélangeant allègrement le chaud et le froid. Décidément très étrange, ce disque…
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