La Discothèque Idéale
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Bill Carrothers : "After Hours"

 
 

Premier disque de jazz moderne chroniqué ici. Il faut vraiment qu’il vaille la peine… En l’occurrence, c’est le cas, comme vous vous en doutez…

Dés l’intro de « In The Wee Small Hours », on sent qu’il se passe quelque chose, une sorte de magie…

Incontestablement, ce pianiste dégage quelque chose d’indéfinissable qui manque à la production jazz actuelle et que l’on pourrait nomme un peu rapidement ‘feeling’.

Si comme moi, vous vous étiez un peu assoupis à l’écoute de cet autre prodige qu’était Brad Meldhau, je pense que vous apprécierez ce grand styliste, très original, qu’est Bill Carrothers.

La formation classique (piano, basse, batterie) lui convient parfaitement et laisse libre cours à son imagination comme le prouve « For Heaven’s Sake » ou la version méconnaissable de « Chelsea bridge ».

A ne pas manquer !

A écouter :

  • Comme tous les pianistes actuels, la comparaison avec Bill Evans est inévitable. Si toutefois, l’esprit est là,  Bill possède une sensibilité qui lui est propre et qui manque justement à de nombreux pianistes de sa génération.
  • Brad Mehldau a bénéficié d'un peu plus de hype que Carrothers ce que lui a ouvert les voies d'une impressionnante notorioté. Est-elle totalement méritée ? Je vous laisse juge...
  • Armistice 1918 : Un étonnant concept album ou Bill Carrothers mélange des 'tubes' de l'époque (1918 donc) et ses propres compositions.

 

Bill Carrothers, "After Hours", 1998, Go Jazz.

 
 

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