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DIRE STRAITSDIRE STRAITS : Discographie Discographie

 
 

Dire Straits, un des groupes phares des années 80's vaut tout de même mieux que sa réputation de machine à fric. Il fut autrefois un groupe sensible dont le guitariste (allez, vous savez qui c'est) faisait des merveilles. Au moins, il y avait une guitare et c'était toujours ça de pris pendant ces années assez pénibles.

 

Dire StraitsDire Straits, 1978, Vertigo.

Leur album le plus 'authentique'. Je dois avouer que c'est le seul que je continue à réécouter en entier… Mark Knopfler est déjà à son top niveau au niveau guitare (mélange de J.J.Cale pour le coté Laid-back, de vieux country blues pour les compos, un peu de Roy Buchanan pour les effets de violoning - jeu avec le bouton de volume de la guitare avant de jouer une note -). Il trouve le moyen de se pourrir la vie en composant LE méga tube (" Sultans of Swing "). Dès lors, sa vie ne sera plus jamais la même : il ne sera jamais le vieux joueur de country blues pauvre et aveugle jouant dans les rues de Chicago qu'il rêvait d'être… La vie est dure, parfois.

 

Love Over GoldDire Straits, " Love Over Gold ", 1982, Vertigo.

Alors là, c'est plutôt le coté pompier de Dire Straits qui parle. La plus courte des chansons fait 5'49'', la plus longue… Le triple (" Telegraph Road ", morceau de bravoure en concert) ! Malgré, cela reste d'un très haut niveau de musicalité et il est vrai que l'on s'ennuie rarement. Tout le monde connaît " Private Investigations ". Mais oui ! C'est bien, ça ! Les crétins habillés en Chipendale (limite gay, d'ailleurs le coté amitié virile dans le travail…) qui amenait un logo de Manpower par un hélicoptère en se serrant la main à la fin (dis comme ça, ça paraît difficile de tout faire en même temps..). Alors, toute notre jeunesse…

 

Brothers in armsDire Straits, " Brothers in arms ", 1985, Vertigo.

Leur dernier album supportable. Enfin, là, j'exagère, dans le genre, il est particulièrement réussi. C'est la samaritaine, on trouve de tout : énormément de hits (" So far away ", " Walk Of life "), un MEGA-hits (" Money for Nothing " avec son riff de guitare Wah-Wah imparable), un slow qui tue et c'est le cas de le dire (" Brothers in arms ")… Bref un bon album mais qui est franchement inécoutable pour ceux qui l'ont acheté à l'époque. Pourquoi ? C'est simple, on le connaît par cœur puisque tout le monde l'avait. Un des premiers disques à sortir en CD (avec des bonus tracks par rapport au vinyle ! ! !) ; il a probablement fait beaucoup pour populariser le support.

A écouter :

  • J.J. Cale : le Knopfler s'est clairement inspiré du bon vieux J.J. pour certains effets de son jeu de guitare. J.J. s'en fout, tant qu'il peut se payer des bières et l'électricité de sa caravane...
  • Clapton : une autre des icones du maître de Dire Straits. De toute façon, quel guitariste n'a pas été influencé par Slowhand ?
  • Le Blues old style : avant de devenir la locomotive à hits MTV, Knopfler a joué pendant longtemps des bons vieux blues d'avant guerre d'où sa technique particulière et son excellence dans les tempos lents...

 

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