La Discothèque Idéale
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THETHE DOORS DOORS

 
 

Jim Morrison : le Dieu Lézard a fortement marqué les esprits adolescents, toutes époques confondues pour de bonnes (le coté jeune poète maudit) et de mauvaises (sa poésie, justement…) raisons. La musique en tout cas était souvent à la hauteur avec des musiciens dont le background était 'classique' ou jazzistique. Morrison avait quant à lui déclaré n'avoir jamais écouté de groupe de rock avant de former son groupe.

 

The DoorsThe Doors, 1967, Elektra.

 

Dés le premier album, les alchimies étranges du groupe s'étaient mises à opérer. Le premier morceau (" Break on Trhough ") et le dernier (le célèbre et œdipien " The End ") conservent toujours une force incroyable grâce aux climats générés par l'orgue de Ray Manzarek et la guitare de Robby Krieger. Un album étonnant qui, débutant par une invitation à la découverte de nouveaux espaces et s'achevant dans des ambiances arabisantes, aura fait une escale à Berlin (" Alabama Song " de Kurt Weil) ainsi que dans le Mississippi (la reprise sauvage de "Back Door man "). Le hit (" Light my fire ") dont on entend rarement la jam de la seconde partie montre à quel point les musiciens étaient soudés.

 

L.A. WomanThe Doors, " L.A. Woman ", 1971, Elektra.

 

Après des années d'excès en tout genre, l'archange Morrison revient en Jésus barbu et bouffi par l'alcool pour livrer un album fortement inspiré par le blues. Malgré les dissensions et les conflits, la musique est à son meilleur niveau, les climats sont envoûtants et les compositions toujours étonnantes. Entre des hits format radio (" Love Her Madly "), des jams de 8 minutes de folies (" L.A. Woman "), des blues prenants (" Cars Hiss By My Window ", Robby Krieger à la slide livre ici un solo terrifiant de feeling et de sobriété. Définitivement un guitariste oublié au panthéon) et un morceau de pure magie (" Riders On the Storm "), la maison Morrison offre sa dernière tournée mais sort sa meilleure cuvée. Même si le fond du verre est un peu amer…

A écouter :

  • Euh... Alors là, au niveau musical, c'est un peu difficile vu que si Morrison a avoué ne jamais écouter de rock, les autres possèdent des notions d'univers musicaux aussi disparates que le jazz, le classique ou le flamenco. Si le Blues est clairement un creuset dans lequel ils ont abondamment puisé, on peut les rapprocher du Velvet pour la démarche artistique.

 

 

 
 

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