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LOU REEDLOU REED : Discographie Discographie

 
 

Lou Reed. Dans la série légende, je demande la plus grande tête de lard du show business. Plus réputé pendant sa période noire pour envoyer chier les journalistes que de pondre de bons albums, la " Queen Bitch " de Bowie a tout de même réussi à laisser une belle empreinte sur le cuir du Rock. Fondateur du Velvet Underground, ces chansons traitent des bas-fonds, des putes, de la dope, tout ces trucs dont il a tâté de près.

 

The Velvet Underground & NicoThe Velvet Underground & Nico, 1967, Verve.

Un album de légende pour un groupe qui continue d'influencer les musiciens actuels (de façon parfois inconsciente). Sa sonorité particulièrement étrange est probablement du au contraste des guitares de Morrison et Lou Reed, du violon de John Cale et de la voix sépulcrale de Nico. Les chansons sont légendaires (" I'm waiting for the man ", première chanson rock à parler de l'angoisse du junkie attendant son dealer; " Femme Fatale ", Nico évidemment ; " Venus in Furs ", première chanson rock à parler du sado-masochisme; " Heroin " première chanson rock à de la jouissance du junkie revenant de chez son dealer). L'album passa bien entendu inaperçu (textes et musiques totalement décalés par rapport à leur époque (67 : " Summer of love ", spéciale dédicace à tous les hippies dans la place ) mais rentrera peu à peu dans la légende.

 

TransformerLou Reed, " Transformer ", 1972, RCA.

Produit par Bowie, c'est l'album de la renaissance pour Lou. Entre des textes particulièrement vicieux (" Andy's Chest ", " Perfect Day ", " Make up ") traitant de travestissement et d'homosexualité et des chansons parfaites (les mêmes…) et de la vie de bohème à New-York, on peut trouver entre autres un chef d'œuvre absolu (" Walk on the Wild Side " sur la Factory de Warhol avec son solo de sax magique) et une musique de pub (" Perfect Day " : ils sont gonflés quand même ces publicitaires, il me semble que c'était pour un déo ou un yaourt. Ils auraient du écouter les paroles…).

 

BerlinLou Reed, " Berlin ", 1973, RCA.

Un album extrêmement dérangeant (peut-être son plus beau) à la beauté sordide. Des musiciens incroyables et venant d'horizons assez différents (les frères Brecker au sax et à la trompette ; Jack Bruce à la basse ; Aynsley Dunbar on the drums ; Steve Winwood à l'organ ; Steve Hunter et Dick Wagner aux guitares) vont littéralement transporter ces chansons dans des univers parallèles. Lou rend hommage à Berlin et à Billie Holiday (" Lady Day ") tout en abordant des thèmes rarement traités dans le Rock (violence conjugale " Caroline Says II " ; une mère perdant son enfant " The Kids " ; suicide " The Bed "). La fin de l'album est à cet égard particulièrement éprouvante, certains effets sonores accentuant le sentiment de malaise jusqu'à la limite du supportable.

 

Rock'N'Roll AnimalLou Reed, " Rock'N'Roll Animal ", 1974, RCA.

Galvanisé par les deux acolytes guitaristes que l'on retrouvait sur le précédent album, Lou nous livre son album le plus rock ainsi que des versions particulièrement sauvages de ses classiques. Hunter et Wagner se livrent à des duels incroyables (l'intro de Sweet Jane ! ! ! !), transportent " Heroin " à un niveau incroyable et balancent la version définitive de " Rock'N'Roll ". Un classique du live à écouter de préférence le plus fort possible.

 

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