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Noob's Guide to IL2 / Forgotten Battles / Pacific Fighters - Introduction

 
  

All right, chaps !
Alors comme ça, vous voulez devenir des pilotes ?
Vous avez envie de traverser le ciel comme des fusées, à plus de 400 km/h, au milieu d’un furball d’acier et de mitraille, évitant de justesse la collision pour réussir à miraculeusement lâcher une rafale de canons sur votre ennemi qui bascule en flammes sur le flanc avant de repartir d’un léger coup de manche vers les cieux victorieux ?
Et bien avant ça, il va falloir réussir à décoller !

Pacific Fighters

Bon, avant tout, une petite présentation.
Je pratique la simulation aérienne sur ordinateur depuis quelques temps déja. Je vous passe les détails des différentes simus qui m’ont accompagné (la première date quand même de mon vieil Apple IIc) mais je me souviens de ce jour où, allant, innocemment acheter un quelconque composant informatique pour ma boîte à Surcouf, je tombe en arrêt devant un stand de jeux qui montrait le tout premier IL2 Sturmovik. Le début d’une longue histoire qui me voit, 5 ans après, jouer encore au même jeu (bien sur, il a bien changé mais c’est la même série).

Et malgré tout ce temps à y jouer (pas en continu, toutefois. Il s’est des fois passé un an sans que j’y touche), je me considère encore comme un (très) mauvais pilote. Ce qui ne m'empèche pas de m'amuser comme un fou à décoller, voler vers mon objectif et essayer de tirer sur ces points noirs qui vont dans tous les sens.

Or, il m’est apparu en essayant d’initier des amis à ce fantastique jeu que c’est cette maîtrise de base de l’appareil et de principes de vol qui fait défaut pour seulement pouvoir avoir un peu de fun qui rebute et décourage au premier abord.
Combien de gens ont remisé ce jeu sur son étagère après avoir tenté de nombreuses fois sans succès de simplement faire décoller cet avion récalcitrant ?

Pacific Fighters
A20 larguant une torpille.

C’est ce qui m’a donné envie de faire ce mini guide sans prétention : donner les conseils de base à quelqu’un qui, sans vouloir se prendre trop la tête, veut réussir à maîtriser un peu son avion pour pouvoir s’amuser un peu à jouer les nombreuses campagnes offline de Forgotten Battles ou de Pacific Fighters.
Ces conseils s’adresseront en priorité aux possesseurs de la suite IL2 - Forgotten Battles ou Pacific Fighters (les deux sont stand alone mais peuvent être aussi ‘mergés’. Pour plus de détails, voire la documentation). On va donc parler du pilotage d’avions (généralement à pistons même si certains avions à réactions sont modélisés) de la seconde guerre mondiale. On peut toutefois imaginer que certains principes seront applicables et généralisables sur d’autres simulations aériennes.
A nouveau, le projet est de rédiger un guide fait par un (quasi ) noob pour des noobs. Une sorte d’IL2 / PF pour les Nuls. Et surtout de montrer qu’il n’y a pas tant besoin que ça de se prendre la tête pour s’amuser avec.

Pacific Fighters
Le même A20 en difficulté lors du retour vers sa base.

Nous allons donc commencer par le début : le patchage du bestiau. Oleg Maddox (le créateur du jeu) ne se foutant pas de la gueule du monde, il continue, tout en travaillant au futur Battle Of Britain en préparation, à nous sortir régulièrement des patchs gratos avec plein de beau contenu (peaufinage des modèles de vol, nouvelles cartes, nouveaux avions, nouveaux objets, ...).
Nous allons distinguer ici deux situations :

Les gens qui possèdent IL2 Forgotten Batlles tout seul ou bien IL2 Forgotten Battles en version « merged » (c'est-à-dire combinée) avec une installation de Pacific Fighters. C’est évidemment la configuration recommandée qui permet d’accéder à l’ensemble des zones de combat et à l’ensemble des avions disponibles (voir plus bas pour la liste complète).
Les gens qui ne disposent que de Pacific Fighters en standalone.

Pacific Fighters
P38 en conditions idéales de tir sur un Betty japonais.

Les patchs se trouvent ici :
http://patches.ubi.com/pacific_fighters/

Les personnes disposant de la version merged doivent prendre le fichier suivant :
http://patches.ubi.com/pacific_fighters/pf_403m.exe
(m pour ‘merged’ ! )

Les personnes disposant de la version de PF stand alone doivent suivre ce lien : http://patches.ubi.com/pacific_fighters/pf_403.exe

Il est recommandé traditionnellement de lancer au moins une mission simple avec la verison non patchée pour s’assurer que tout va bien avant d’installer le patch.

Pacific Fighters
Avec un moteur en feu et salement endommagé, le Betty ne s'en tirera pas.

Vous pouvez maintenant lancer le jeu et vous attaquer aux réglages des commandes. Assurez vous que votre joystick soit branché, calibré et fonctionnel.
Oh, est-ce que j’ai mentionné qu’un joystick est indispensable ? Jouer au clavier est possible mais pas, mais alors vraiment pas du tout, agréable. Le minimum syndical est un joystick de base deux boutons mais vous vous sentirez tout de même bien plus à l’aise avec une molette de gaz et au moins 6 boutons (4 pour les armes et 2 pour le palonnier). Le chapeau chinois (joyhat) pour les vues est un vrai plus mais pas indispensable.

Voyons maintenant le strict minimum de touches à configurer :
- Joystick calibré. Tout le monde le sait probablement mais ça se règle dans le panneau de configuration / contrôleurs de jeu. Par calibré, j’entends que lorsque vous faites « propriétés » sur votre joy et sans toucher à rien, la croix se trouve au centre exact du carré, qu’en manipulant votre joy vous arrivez à atteindre l’ensemble de positions possibles et que tous vos contrôles sont fonctionnels (tous les boutons marchent ainsi que la molette de gaz).

- Si vous ne disposez pas d’une molette de gaz, assurez-vous de binder les touches correspondant à la puissance du moteur. Faites comme vous le sentez à ce niveau là mais le minimum indispensable est une touche « plus de gaz », une touche « moins de gaz », une touche « 100 % » et une touche « 0 % de gaz ». Idéalement, j’attribuerais ça au pad numérique avec chaque chiffre correspondant à une dizaine (ex : 4 = 40 % de gaz, ect…) et le + et le – pour ajuster plus finement.

- Les freins. Ne rigolez pas, c’est totalement indispensable. Traditionnellement, il s’agit de la touche « B » comme brakes. Il est parfois bon de rappeler qu’elle ne fonctionne qu’au sol !

Pacific Fighters
Si vous vous retrouvez dans cette situation avec un peu trop de vitesse, c'est que vous ne vous êtes pas servis assez tôt de vos freins. Et accessoirement, que vous devriez apprendre à rouler sur la piste.

- Le train d’atterrissage (dans le genre indispensable, celui là est pas mal aussi). Traditionnellement « G » comme gear. C’est une touche pivot. Un appui fait descendre les trains, un autre les fait remonter. Certains avions n’ont pas de train automatique ce qui nécessite de configurer d’autres touches mais nous verrons ça plus tard.

Pacific Fighters
Un train d'aterrissage, ça sert entre autres à éviter ça.

- Allumage du moteur : par défaut sur IL2, c’est « I » mais je suis habitué à mettre « E ». A vous de voir ce que vous préférez.

- Les flaps. Il s’agit de petits bouts d’ailes rétractables qui augmentent la portance de l’avion au décollage et à l’atterrissage. Traditionnellement, « V » descend les flaps d’un cran. « F » les remonte d’un cran. La plupart des avions disposent des positions suivantes : pas de flaps / Combat / Décollage / Atterrissage. Certains avions plus rustiques disposent de moins de positions.

Pacific Fighters
Les flaps sont encadrés de rouge sur le screen.

- Le palonnier. Le palonnier permet de contrôler votre appareil latéralement (axe horizontal). Si l’on s’en passera dans un premier temps en vol (on peut se le permettre car le modèle de vol est très simplifié. Il s’agit bien sur d’une hérésie dans des conditions réelles de vol), il va s’avérer absolument indispensable lors du décollage. A l’époque où je ne pouvais pas les attribuer sur des touches de mon joy (préférable), j’avais calibré les touches suivantes : « W » pour un coup de palonnier à gauche et « X » pour un coup de palonnier à droite.

Pacific Fighters
Usage intensif du palonnier (encadré de rouge) pour contrebalancer l'effet de couple du moteur au décollage qui a tendance à déporter l'avion sur la droite (surtout avec un moteur aussi puissant que celui du Tempest), et donc hors de la piste, ce qui pourraît avoir de facheuses conséquences à la fois pour l'avion et pour vous.

- Il vous sera surement utile un jour ou l’autre de savoir que la touche CTRL – E vous permet de vous éjecter ! Il est recommandé d’être sur une trajectoire stable et avec suffisamment d’altitude pour le faire sous peine de s’apercevoir que toute collision un peu trop rapide avec le sol se termine souvent par une victoire sans appel de ce dernier.

Pacific Fighters
Pilote certifié de parachute en train de s'entraîner

- Le blocage de la roulette de queue. Personnellement, je ne l’utilise jamais mais c’est un tort. Bindez la touche que vous préférez, ça vous sera utile lors du décollage.

Par ailleurs, il existe différentes commandes qui vous permettent de contrôler la vue.
Je vous conseille de ne pas les modifier :
F1 et shift F1 vous permettent de naviguer entre deux niveaux de zoom au sein de votre cockpit.
F2, shift F2 et CTRL F2 (touches bascule) vous permettent de naviguer entre les différents appareils amis et ennemis lorsque les vues externes sont autorisées.
F5 et F8 sont deux vues externe « de dos » de votre appareil, l’une contrôlable, l’autre non qui sont souvent utiles au débutant car elles lui permettent de mieux comprendre l’action et les mouvements de son appareil.

A noter que la souris vous permet de contrôler manuellement la vue, ainsi que le niveau de zoom. Pour ceux qui ne disposent pas de joy hat (chapeau chinois), il est recommandé de jouer avec son joystick dans la main droite et sa souris dans la main gauche. Un coup à prendre mais qui à défaut d’autre chose marche plutôt bien. J’ai longtemps joué online dans cette configuration.

Pacific Fighters
Un P40 essaie de se mettre en position de tir sur un Zero menaçant un Beaufighter.

Voilà, vous devriez être paré pour un décollage sur terrain ce qui constituera l’objet de notre leçon suivante (In two weeks, be sure, selon la traditionnelle formule d’Oleg Maddox lorsqu’on lui demande quand arrive le prochain patch). A noter que si vous décollez d’un porte-avion, vous aurez besoin de binder d’autres touches mais on y reviendra aussi probablement.

En complément, pour ceux ça intéresse, la liste complète des avions dispos sur les versions « merged » crée par Badsight de l’excellent forum SimHQ.
(la v4.03 correspond au dernier patch disponible et qui vient tout juste de sortir. Flyable signifie que les avions sont pilotables pour les joueurs. AI signifie que seul l’ordinateur peut les piloter)

Merci à Carwin pour la relecture.

Pacific Fighters
Le Zero, trop concentré sur sa cible, finit en flammes.


 


 

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