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La Discothèque Idéale | ||
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Critique envoyée par mail par un de nos lecteurs : ERIC LAUX ! Enjôlé par "A Little South of Sanity", le double live d'Aerosmith, c'est avec un plaisir non dissimulé que je découvre "Just Push Play", le petit dernier du combo bostonien, et ce, malgré le côté kitch de la pochette qui correspond plus à Bioman force jaune devant (…) qu'au "Metropolis" de Fritz Lang (qui inspira le "Radio Gaga" de Queen), mais bon, passons… Première impression, Aerosmith a toujours autant la pêche comme en témoigne le très accrocheur "Beyond Beautiful", qui ouvre le disque, dont la puissance sonore et l'habile utilisation du scratching feraient presque passer la bande à Tyler pour des jeunots. Mais ne nous enflammons pas trop vite car, hormis "Sunshine" et "Luv lies" où Joe Perry et sa Les Paul signature font mouche, "Just push play" est plutôt décevant. En effet, la suite de l'album n'est qu'un mélange indigeste de ballades sirupeuses (le pascalobispesque "Avant Garden") et de rocks poussifs calibrés F.M ("Jaded") mais honnêtement, on s'y attendait tant les Toxic Twins sont prêts à tout pour séduire le portefeuille des jeunes américaines et de leurs mamans (qui seront quoiqu'il arrive toujours plus jeunes qu'eux !). Malgré cela, il me semble difficile de fustiger "Just push play" ( et ce n'est pas l'envie qui me manque !) puisque celui-ci, sans arriver à la cheville du fabuleux "Toys in the Attic" (1975), reste fidèle aux derniers succès commerciaux des jumeaux toxiques ("Nine Lives", "Get a Grip"…) et peut donc être qualifié de "qui tient la route". Néanmoins, on est en droit d'exiger davantage d'un groupe qui, bien avant sa future entrée au Rock'n'Roll Hall of Fame, déclarait : "Quand tu prépares un album, tu ne peux pas te contenter de reproduire ce que tu as fait avant." Aerosmith, "Just Push Play", Sony/Columbia, 2001. |
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