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NATACHA ATLAS : "Ayeshteni" |
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Le nom de Natacha Atlas ne nous est pas apparu
clairement la première fois qu’on l’a repéré sur notre platine.
Plus précisément, c’est sur un écran que nous l’avons entraperçue
la première fois au sein – alors – d’un groupe nommé les
Transglobal Underground dont je ne me souviens que peu de chose… C’était
me semble-t-il dans une émission rock sur Arte et je fus frappé de voir
cette somptueuse et plantureuse femme à la chevelure noire onduler sa
danse du ventre sur de la musique techno…
Ce n’est que lorsque l’album " Gedida " parut en 1999 que l’on prêta vraiment attention à sa voix et à ses mélanges e musique indienne et de rythmes électroniques. Si son précédent album avait réussi à nous séduire par ce mélange iconoclaste, on est bien obligé de reconnaître que l’on atteint ici la limite du genre… A savoir un fatras worldo-commercial plus proche de la Lambada que de Oum Kasloum… Les emprunts au folklore arabe sont en effet limité majoritairement à quelques arrangements de violons et à la voix – superbe, comme d’habitude de Natacha -. Ce qui fait peu en rapport des rythmiques électroniques souvent pauvrissimes et décevantes en comparaison de la richesse polyryhtmique de la musique arabe… Prenons pour exemple la reprise de " Ne Me Quitte Pas ". Quel intérêt ? Sinon surfer sur le carton de Youri Buenaventura qui avait repris la même chanson en version cubaine (nettement plus inspiré d’ailleurs…). On sent un certain opportunisme d’autant que le précédent single de Natacha était une reprise de " Mon Amie La Rose " de Françoise Hardy… Méfiance donc… On remarquera tout de même cet élégant " Mish fadilak " ou une étrange reprise du " I Put A Spell On You " du grand Screaming Jay Hawkings… Dommage donc que le reste du disque oscille entre du remplissage easy listening et de la world music avec rythmique électroniques… A écouter :
Natacha Atlas, "Ayeshteni", Beggar's Banquet, 2001. |
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