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La Discothèque Idéale | ||
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Un des chanteurs les plus sauvages du Rock. S'il s'est un peu calmé ses derniers temps, ses concerts conservent toujours de réels moments de démence et de violence pure.
Raw Power est un album de pure violence, plein de riffs saignants et de paroles dévastatrices. Un petit aperçu des titres devrait suffire à faire passer le message : " Search & Destroy ", " Gimme Danger ", Penetration ", " Death Trip "… Iggy est alors en plein dans sa période autodestructrice, abusant de toutes les drogues possibles, n'hésitant pas à montrer sa 'bête' sur scène et se lacérant avec des débris de bouteilles. Un disque totalement gonzo.
L'album du retour sur le devant de la scène après de longues périodes de désintoxication et de dépression est produit, comme " Raw Power " par David Bowie avec qui il va partager les joies - vu la tonalité de l'album, faut voir…- de la nuit berlinoise (" Nightclubbing ", repris pour le générique de " Lunettes Noires pour Nuits Blanches " de Thierry non-je-porte-pas-de-caleçon-ce-que-tu-sens-c'est-ben-ce-que-tu-crois Ardisson). Totalement dépressif, truffé de riffs de guitares lourds, répétitifs et lancinants, cet album est totalement ancré dans son époque : l'âge industriel de la production de masse (" Mass Production "). Plus aucune place pour les individualités, Iggy ne peut que constater que ses compères de l'époque Stooges n'ont plus leur place dans ce nouveau monde (" Dum Dum Boys "). Seule alternative, l'illusion des rencontres nocturnes (" Funtime ", " Tiny Girls "), totalement interchangeables ('avant que tu t'en ailles / fais moi une faveur / donne moi le numéro / d'une fille presque comme toi' sur " Mass Production), vécues comme des temps de sursis avant se prendre à nouveau le réel dans la tronche (" Baby ").
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