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La Discothèque Idéale | ||
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Enfin un bon disque de Soul !!!! Ca faisait un bail
que l’on essayait de nous refourguer du D’Angelo qui sentait le
renfermé ou du Prince dont la date de péremption était dépassée (Ca y
est, on le droit de l’appeler à nouveau comme ça. Sa naine altesse a
donné son autorisation).
Enfin une artiste qui a une voix sortant de
l’ordinaire New Jack / Soul / Rap formaté F.M. type Lauryn
Hill. J’ai
rien contre elle, elle a plutôt une belle voix mais franchement elle se
foule pas quand même… Ca lui apprendra, elle prendra pour les autres. Parce que, honnêtement, quelle voix quand même !
Un coté râpeux et en même temps soyeux… Sexy quoi. C’est une
interview de Bowie qui m’a donné envie de la connaître : pas étonnant,
ils ont tous les deux en commun une voix originale et un coté roublard
indéniable. « Do Something » :
c’est pas sexy, ça ? “Cause You and I Got To Do For You And
I”… Et allez, les violins… Je ne vous parle pas de « I
Try », la chanson qui m’a fait acheter l’album… J’adore quand elle dit « I Believe That Fate
Has Brought Us Here”. C’est grand ! Certaines chansons sont vraiment des perles :
« I Can’t Wait To Meetchu » et ses cuivres très Al Green et
Macy Gray qui se la joue charmeuse. Hum… Surprenante fin qui débouche
sur une rythmique guitare très Clapton. Le dernier lick en
particulier est superbe et plein de feeling ! A propos d’Al Green, je vous recommande les cuivres
(décidément !) de « I’ve Commited Murder » qui figure
aussi parmi mes favoris. Tout dans le groove, baby… Enfin, « Moment
To Myself », plus calme, est très réussi. Les orchestrations et la production sont parfaites
dans le style soul old style, avé les violons. Quant aux musiciens, ils
sont tous impeccables (même ça sent parfois le requin de studio…).
Dans l’ensemble, c’est bien funky et la voix de Macy
est superbe. On regrettera peut-être certaines facilités comme « Caligula »,
« Still » ou « Sex-o-Matic Venus Freak ». Un bon album de soul qui donne bien la pêche (je
vous l’avais dit au début de la critique ! C’était vraiment pas
la peine de se fader la suite…).
Macy Gray, "On How Life Is", 1999, SONY/EPIC. |
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