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Noob's Guide to IL2 / Forgotten Battles / Pacific Fighters - Le décollage

 
  

Il est toujours préférable d'être en bas et souhaiter être en haut que d'être en
haut et souhaiter être en bas.
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Rappel : Voir l'introduction du Noob's Guide pour la configuration des touches

Bien alors, attaquons nous à la check list :

  1. gorge sèche ? Check !
  2. Mains moites ? Check !
  3. Puissante arythmie ? Check !

Et bien, il me semble que tous les symptômes sont présents : vous allez bientôt décoller pour la première fois.

Procédons d’abord par nous choisir l’environnement adapté pour nous entraîner à nous crasher en toute sérénité : nous allons donc créer un petit serveur privé afin d’être tranquille dans nos ébats.
Sur l’écran, principal, on sélectionne « Jeu Multijoueur », « Créer un nouveau serveur », rentrer un mot de passe, choisir « Combat tournoyant », mettre ce que voulez dans « Nombre de joueurs » (de toutes façons, il y a le mot de passe), cliquer sur « Créer ».

Cliquer sur « Difficulté », tout cocher (c'est-à-dire que tout doit être allumé) sur le premier écran. Sur le deuxième écran, cocher au minimum « Mouvements de tête », « Décollage et atterrissage », « Atterrissages réalistes ». Je vous conseille de décocher « Pas de barre de vitesse ».

Deux cas de figures :

  1. pour ceux qui ont la version FB/PF « merged », on choisit « Type Mission 2 / Combat tournoyant 5 ». Une fois sur la carte, on sélectionne la base rouge la plus en bas de la carte.
  2. Pour ceux qui ont PF tout court : Type Mission PF / ‘combat tournoyant 4’ ce qui va nous permettre de nous entraîner sur la terrible île d’Iwo Jima. (Oui, alors bon, je vous entends déjà : mais c’est tout moche ce truc ! Oui, moi non plus, je n’irais pas passer mes vacances là-bas mais bon, vous êtes là pour vous entraîner à décoller. Vous aurez tout le temps pendant les campagnes pour admirer le paysage)

Choisissons maintenant notre avion. A nouveau, deux cas se présentent devant nous :
- pour la version « merged », vous avez l’embarras du choix (probablement surtout l’embarras si vous ne connaissez pas les différents avions). Je vous conseille dans un premier temps de choisir un IL2 (qui était d’ailleurs le seul avion flyable dans le jeu original). Il s’agit d’une sorte de paquebot des airs, un tank assez rustique quasi indestructible et qui a l’avantage de n’être absolument pas vicieux dans son maniement.
- pour la version PF « stand alone » : on choisira un Zero (qu’on trouvera sous la dénomination A6M5). Celui là, tout le monde le connaît de nom, c’est le fameux chasseur japonais du Pacifique, un avion très agréable et très maniable.

Pour nous faciliter les choses, nous cliquons sur le bouton « Armement » et l’on choisit : Armement : Vide et Carburant : 25 %. L’avion, peu chargé, sera ainsi plus léger et décollera donc plus facilement.

Cliquons sur le bouton « Appliquer » et nous voilà dans le cockpit.

Petit rapport sur le maniement des vues (en n’oubliant pas que sur quasiment chaque vue, la souris permet de ‘bouger’ la caméra ainsi que de gérer le niveau de zoom) :
- F1 : vue du cockpit.
- F2 : vue externe
- F6 : vue externe, libre de l’arrière de l’avion.
- F8 ; vue externe, ‘bloquée’ de l’arrière de l’avion.
La différence entre le F6 et le F8 est un peu difficile à expliquer, le mieux c’est de les essayer pour instantanément comprendre de quoi il s’agit.

Je vous conseille lors de vos premiers essais de naviguer entre le cockpit et les différentes vues extérieures pour bien comprendre l’action et le positionnement de votre avion dans l’espace. Les débutants apprécient généralement pour décoller de se mettre en F8 en surélevant légèrement la caméra pour bien voir l’axe de l’avion de sorte de ne pas sortir de la piste.
Attention ! Ne vous habituez pas trop à ces vues externes ! Un avion se pilote du cockpit, pas de l’extérieur ! Ne les considérez que comme une béquille dans un premier temps pour pouvoir rapidement vous en passer.
Plus vite vous apprendrez à n’utiliser que la vue du cockpit, plus vite vous vous sentirez à l’aise dans le maniement de votre ‘piège’. Il est bon de rappeler que la plupart des serveurs online n’autorisent pas ces vues extérieures.

TAXIING

Bien, vous êtes maintenant à l’arrêt, à coté des hangars. Avant de songer à décoller, il va falloir vous aligner sur la piste et c’est là que les ennuis commencent.
Un avion, au sol, c’est loin d’être un modèle de maniabilité. Le principal problème qui se pose aux débutants est de comprendre comment tourner de façon efficace.
Examinons d’abord notre environnement (les vues extérieures devraient vous aider). Repérez où se trouve la piste la plus proche suffisamment longue qui vous permettra de décoller. Votre but va être de vous aligner à l’un des bouts de cette piste, bien dans l’axe, tout en évitant au maximum de rouler sur la terre ou la pelouse qui entourent les pistes. Préparez vous donc un chemin en utilisant les axes des pistes prévus à cet effet.
C’est bon ?
Ok, allumez d’abord le moteur, puis poussez les gaz jusqu’à environ 20 ou 30 % (pas plus dans un premier temps. Au sol, il ne sert vraiment à rien d’aller vite). Vous devriez rapidement sentir l’avion commencer à avancer.
C’est là que vous allez être confronté à votre premier virage. Si vous vous contentez de simplement utiliser votre palonnier (oui, rappelez vous, vous l’avez configuré droite / gauche de notre leçon précédente) pour vous orientez dans l’axe voulu, votre vitesse va vous faire faire un très large virage et donc sortir de la piste.
Il faut donc appliquer à la fois un coup de palonnier dans la direction nécessaire tout en appuyant sur la touche des freins. Si ce coup de frein entraîne votre arrêt total, vous pouvez tout en gardant le frein et le palonnier enclenché augmenter légèrement les gaz ce qui fera tourner légèrement l’avion dans la bonne direction. Relâchez les gaz dés que vous vous retrouvez dans l’axe choisit.
Les virages au sol sont donc plutôt des rotations à l’arrêt que de véritables virages (bien qu’ils soient réalisables dés que vous aurez pris le ‘coup de main’).

DECOLLAGE

Une fois que vous vous êtes retrouvés à l’arrêt, à un axe de la piste, parfaitement aligné sur son milieu, il va être temps de songer à vraiment décoller.
Sortez le deuxième cran des flaps (position ‘décollage’).
Il est temps d’augmenter doucement et de façon régulière les gaz jusqu’à leur maximum. Pendant ce temps, l’avion se sera élancé le long de la piste et il faudra le maintenir en son milieu grâce au palonnier.
Rapidement (vers 70 Km/h pour l’IL2), la queue de l’avion va se redresser permettant ainsi d’avoir une meilleure vue de la piste. Attention à ne pas essayer de décoller, il faut encore gagner de la vitesse.
Vers 180 km/h (toujours pour l’IL2), tirez LEGEREMENT (est-ce que c’est écrit assez gros ?) sur le manche. L’avion va décoller tout seul. Je répète encore une fois, il ne sert absolument à rien de tirer fort sur le manche. Le seul résultat que cela pourrait avoir serait de diminuer votre portance ce qui à cette altitude est suicidaire.

Attention, il est fréquent que l’avion penche d’un coté ou de l’autre au moment où il quitte le sol. Il vous faudra donc appliquer un léger coup de manche dans le sens inverse afin de garder au maximum vos ailes parallèles au sol.
Les vitesses indiquées sont celles de l’IL2, elles seront forcément moindres pour le zéro qui est un avion beaucoup plus léger (je crois qu’il décolle vers 120 km/h, à vérifier).
Dés que les roues ont quitté le sol, rentrez immédiatement le train et dés que l’avion a dépassé les 200 Km/h, les flaps peuvent être rentrées d’une position (vers la position ‘combat’). Une fois l’avion stabilisé et dépassant les 250 km/h, rentrer totalement les flaps et réduire les gaz vers 80 %.
Voilà, vous êtes en l’air. Vous pouvez fièrement déclarer au contrôleur de la tour (ou à votre femme ou votre chien s’ils sont dans le coin, ça fera aussi bien l’affaire) : « Red Leader, airborne ».
Pendant que votre femme et/ou votre chien vous regarde bizarrement, n’hésitez pas à prendre doucement de l’altitude (disons 3000 m) puis entraînez vous à manœuvrer votre avion (virages, barriques, ect…). L’altitude vous permettra de vous ‘récupérer’ en cas de perte de contrôle.
Et une fois que vous vous serez bien amusé, il sera toujours temps de songer à atterrir ce qui devrait constituer notre prochaine leçon.
Remember, what goes up must come down !

 « Chaque décollage est optionnel. Chaque atterrissage est obligatoire.
Tentez de toujours garder le nombre d'atterrissages que vous faites
égal au nombre de décollages. »


 


 

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