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La Discothèque Idéale | ||
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"Avant tout quelques avertissements utiles voire même
indispensables :
Cela va finir par devenir une sorte d'habitude de reprendre ces principes qui nous ont servis pour les critiques de Sporto Kantes et de Hawsley Workman... Que voyons-nous en effet sur cette pochette ? Le nom d'Helena qui évoquera pour certains une jolie plante s'étant jusqu'à maintenant distinguée sur deux plans :
En somme, assez peu de choses nous encourageaient à ne prêter plus qu'une oreille distraite et fuyante à ce disque. Pourtant, un nom sur la pochette attire rapidement le regard à savoir Katerine. Le ténébreux chanteur (qui se trouve être celui qui partage la vie de notre belle chanteuse) qui fut malpoli au point de nous déclarer "Je Vous Emmerde" pour notre plus grand plaisir apparaît ici en tant que guitariste et producteur. Et l'on sent que l'écrin choisi pour enrober la jolie voix de Helena fut choisie avec amour. Un univers sonore intimiste, délicat nous accompagne tout au long de cet album. Les instruments, majoritairement acoustiques rehaussent la voix de la chanteuse sans la travestir et lui permettent de se dévoiler dans toute son intimité. Et surtout lui permettent de s'imposer comme une vraie chanteuse de bossa, genre où une compétition féroce règne actuellement (voir Bebel Gilberto ou encore Lisa Ekdal). On écoutera pour s'en prouver par exemple les très beaux "Morrer Nos Seus", "Île Amoureuse", "Ceu Azulou", ou "Mon Bel Andalou". N'oublions pas l'envolée de fin du morceau "Tout commence", seule véritable intervention de Katerine, vraiment très réussie. Au final, un disque de bossa-nova vraiment très agréable qui réussira à vous faire oublier que c'est bientôt la rentrée !
Helena, "Azul", 2001, Tricatel. |
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