Katerine – Robots Après Tout 
Incroyable Katerine. Toujours à osciller entre le délirant et le génial. Toujours là où on ne l’attend pas (comme avec son film Peau De Cochon qui en a surpris plus d’un). Et toujours touchant comme ici, en sous pull rose en lycra et en slip blanc et son air toujours aussi fou.
Toujours enfermé dans un son univers parfois à la limite de la médecine psychiatrique, toujours ressassant cette étrange obsession pour les chiffres, les nombres, les dates et les horaires, Katerine nous revient cette fois dans une version disco house synthétique concoctée en collaboration avec Gonzales.
Un brin difficile d’accès par son coté cheap assumé, on est toutefois immédiatement emballé par des bombes dansantes comme Borderline, Au Louxor, 100 % VIP ou encore l’idiot mais jouissif Après Moi.
Ce n’est qu’après quelques temps d’acclimatation que nous prennent les vraies perles de l’album, des superbes divagations mélancoliques et poétiques comme Numéros, Train de 19H , Titanic ou encorele fantastiquement foutraque (si j’ose dire) Excuse-Moi (« Excuse- moi, j’ai éjaculé dans tes cheveux à un moment inopportun » !) , le futuriste mais tout à la fois mélancolique 78-2008 et enfin le quelque peu inquiétant 11 septembre.
Détail étonnant : la première version du fendard Le 20.04.2005 faisait référence à Marine Le Pen plutôt qu’à Jeanne La Pucelle (Je ne sais pas exactement quels ont été les circonstances du remplacement en question. Si quelqu’un a des infos là-dessus ?). Putain, tu le crois ça ?
Laissez-vous gagner par cet univers onirique et franchement dérangé mais tellement singulier.
A
écouter :
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Au moins pour le titre hommage, on est obligé de faire référence au Human After All des Daft Punk.
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A visiter : Un très bon site non officiel sur le chanteur.
Katerine , "Robots Après Tout", 2005, Barclay/Universal.
